Mines : Détection des gaz et nouvelles normes d’exposition au NO2

Mines : Détection des gaz et nouvelles normes d’exposition au NO2

12/2/2018 - SPI

Le dioxyde d’azote (NO2) est un gaz hautement toxique entrant dans la composition des émissions de moteur diesel et résultant du dynamitage.

Dans le domaine minier, les moteurs diesel produisent du monoxyde d’azote (NO) comme sous-produit de combustion. En présence d’air, le NO réagit presque immédiatement avec l’oxygène pour former du NO2. À l’exception de certains équipements de forage et certaines applications spécialisées, la majorité de l’équipement mécanisé utilisé dans les mines métallifères de nos jours est alimenté par du diesel. Le dynamitage est aussi à l’origine de la production de NO2. Au cours d’une explosion, tous les matériaux explosifs produisent un nuage de substances réactives – la plus toxique d’entre elles est le NO2.

Au Canada, le seuil généralement admis est de 3 parties par million (ppm). On assiste toutefois à une tendance récente qui vise à réduire ce niveau à 0,2 ppm – une valeur 15 fois inférieure à la valeur en vigueur par le passé.

Effet du NO2 sur la santé

Le dioxyde d’azote est quasiment imperceptible pour l’homme. En fonction de la température, le dioxyde d’azote peut se présenter sous la forme d’un solide incolore, d’un liquide jaune ou d’un gaz brun-rougeâtre. Il est plus lourd que l’air, acide, corrosif et oxydant.

Le seuil de perception olfactive des humains concernant le NO2 se situe entre 0,1 et 0,2 ppm, en fonction des conditions. C’est pourquoi les instruments portatifs équipés de capteurs intégrés pour le NO2 deviennent de plus en plus importants dans les mines.

Le NO2 favorise des problèmes respiratoires, une hyper réactivité des bronches et une augmentation de la sensibilité des bronches aux infections microbiennes. L’exposition au dioxyde d’azote peut causer des dommages irréversibles au système respiratoire en cas d’expositions prolongées à des niveaux élevés. L’exposition au NO2 sous forme de gaz liquéfié (haute concentration) peut causer des brûlures sévères de la peau, des yeux et des voies respiratoires.

Se conformer aux nouvelles normes

La première étape consiste à déterminer le niveau de NO2 afin de vérifier que l’environnement de travail est conforme à la règlementation en vigueur. Cela comprend la validation des environnements après le dynamitage, la vérification de la ventilation et l’évaluation de l’exposition aux lieux de travail à haut risque.

Il est essentiel d’identifier et d’éliminer les plus importantes sources de NO2. Cela peut comprendre, par exemple, l’identification des moteurs les plus polluants et la prise de mesures correctives visant à limiter leurs émissions de NO2.

  1. Analyse des niveaux actuels de NO2
  2. Identifier et éliminer les sources de NO2
  3. Surveillance en continu de l’environnement

Après avoir pris des mesures correctives, il est nécessaire de surveiller en permanence l’environnement – en particulier dans les zones dans lesquelles les travailleurs ont plus de chances d’être exposés au NO2, tels que des mineurs travaillant avec ou à proximité de moteurs diesel, dans des zones peu ventilées ou, à proximité d’opérations de cueillette de résidus miniers ou de broyage.

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